Vers une hausse du Covid-19 peu de temps avant la campagne de vaccination

Publié à 12h00

À deux semaines de la campagne de vaccination du Covid-19, une hausse des cas a été observée. Des sous-variants du variant Omicron ont fait leur apparition

Depuis que la pandémie du Covid-19 a commencé à moins faire parler d’elle, de nombreux indicateurs et recensements ont disparu. Le suivi reste alors moins clair qu’il n’a pu l’être au moment le plus fort de l’épidémie. Mais une chose est certaine : le nombre de cas est en hausse. Du 4 au 10 septembre, les passages en centre hospitalier pour suspicion de Covid ont augmenté de 30% par rapport à la semaine d’avant. Passant de 2 815 passages à 3 651 passages.

« Ce qui est certain, c’est qu’on voit de nouveau des malades arriver aux urgences et à l’hôpital », affirme Benjamin Davido sur franceinfo, infectiologue à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine). « Il y a une augmentation de 30% des consultations pour Covid à l’hôpital cette semaine, et 30% de ces patients finissent en hospitalisation (…) On est encore en été, il fait plutôt bon et cela présage malheureusement un automne et peut-être un hiver difficile », anticipe-t-il.

Un nouveau contexte inquiétant

Mais l’arrivée de nouveau variant inquiète : Eris et Pirola, deux sous-variants du variant Omicron. Et le variant Eris a été placé dans les variants « à surveiller » par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Il est le plus fréquent en France. « Il n’y a aucun indicateur inquiétant en termes de symptômes ou de virulences », déclare Étienne-Simon Lorière sur Franceinfo, chercheur. Il n’est pas pour autant plus dangereux qu’un autre variant mais les personnes âgées ne sont pas immunisés correctement face à celui-ci.

Incitation à la vaccination

Pour se faire une campagne de vaccination a lieu. Initialement prévue le 7 octobre, elle a été avancée le 2 octobre par le ministre de la Santé, Fabien Rousseau. Elle concerne principalement les personnes à risque : plus de 65 ans, les femmes enceintes ou encore les personnes immunodéprimées, y compris les proches. Mais tout le monde peut se faire vacciner. La vaccination n’est pas obligatoire mais fortement conseillé par les autorités. Mais « le retour du Covid n’est pas inquiétant », d’après le ministre de la Santé, Fabien Roussel.