Désaccord, alliance, contradiction et questionnement, c’est ce à quoi sont confrontés les citoyens français actuellement. Tous sont dans l’attente d’une nouvelle nomination.
Plusieurs semaines après la dissolution de l’Assemblée nationale, et des résultats de ces législatives, les Français sont toujours dans le flou. Bien que Gabriel Attal, le Premier ministre ait voulu donner sa démission au Président, ce dernier a refusé. Il lui a demandé de rester à Matignon pour encore quelques jours, voir semaines.
Comme la majorité absolue n’a pu être donnée à aucun parti ou alliance, le gouvernement est actuellement sur pause. Mais ce n’est pas pour autant que les politiques se taisent.
Avec une force de 182 sièges, le Nouveau Front Populaire (NFP) ne s’impose malheureusement pas à l’assemblée. Malgré ça, il se peut que le nouveau Premier ministre soit de gauche. Mais alors qui ? À savoir qu’il faut une personnalité qui représente au-delà de la gauche, pour éviter la motion de censure. Et pour cela, plusieurs noms reviennent. Tel que Clémence Guetté, Clémentine Autain, François Ruffin, Marine Tondelier, Olivier Faure…

Du côté de la droite
À droite, c’est aussi compliqué. Alors qu’Eric Ciotti a divisé le camp républicain, le nouveau chef des LR n’ayant pas fait d’alliance avec le RN, c’est Laurent Wauquiez. Il a d’ailleurs annoncé que « tout gouvernement avec LFI » fera l’objet d’une motion de censure de la part des élus de droite. Le parti s’apelle à présent, La Droite Républicaine.
Le président français a lui adressé une lettre où il explique que « personne ne l’a emporté ». Il demande la construction d’une « majorité solide » avec les forces « républicaines ». Il affirme que mettre un nouveau ministre, demande du temps.
Le rassemblement national n’avait jamais été aussi proche de gouverner le pays. Il n’avait que quelques sièges il y a moins de 10 ans et à présent 143 sièges. Même si le premier tour les annonçait comme gagnants de ces élections, ce fut une défaite amère pour le parti de Marine Lepen et Jordan Bardella. « Notre victoire n’est que différée », a réagi Marine Le Pen sur TF1.
Ce qu’il faut retenir, c’est que Matignon ne loge pas encore un nouveau locataire et que les différents partis ne sont pas d’accord pour se départager la victoire. Les Français n’ont plus qu’à attendre pour un temps indéfini.

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