Procès Mazan : « Les débats seront publics » annonce le Président Roger Arata

Publié à 18h00

Le procès des viols de Mazan s’est ouvert ce lundi 02 septembre à Avignon dans lequel Dominique Pélicot et 50 autres hommes seront jugés. L’accusé, le futur ex-mari de Gisèle Pélicot aurait drogué sa femme et recruté des hommes pour la violer.

Quatre ans après son arrestation dans un supermarché à Carpentras, pour avoir filmé les dessous de jupes de femmes, le procès de Dominique Pélicot s’est enfin ouvert ce lundi 02 septembre. Le retraité, qui sort de deux ans de détention provisoire, est accusé d’avoir drogué sa femme à de nombreuses reprises et d’avoir recruté des hommes pour la violer.

Gisèle Pélicot, 72 ans, entourée de ses enfants pendant le procès, fais donc face à ses 51 agresseurs à la Cour. Elle « estime qu’elle n’a pas à se cacher », qu’elle « n’a pas à avoir honte », déclare son avocat Me Stéphane Babonneau.

Un procès ouvert au public

Les débats seront publics pendant 4 mois, un souhait de la victime. Une volonté de briser le silence face à ses nombreuses agressions, rendues possible justement par la dissimulation. Mais c’est également un message qu’elle fait passer aux victimes, selon son avocat, qui pourraient reconnaitre leur situation face au procès, ou encore donner une once de courage de se révéler.

Une décision contestée par le partie adverse. Alors que les avocats de la défense ne veulent pas que les débats soient un « spectacle », l’avocat du principal accusé, Dominique Pélicot, réclame un procès à huis clos. Une requête pourtant soutenue par le ministère public, estimant que,  « non seulement la publicité des débats serait dangereuse mais (elle, ndlr) porterait aussi atteinte à la dignité des personnes », elle sera finalement refusée par La cour criminelle, composée de cinq magistrats professionnels. La présence du public et de la presse est donc rendue possible jusqu’au 20 décembre 2024.

Photo : Illustration

Laisser un commentaire

Site Web créé avec WordPress.com.

Retour en haut ↑