Publié à 18h00
C’est la nouveauté de cette rentrée 2024, l’arrivée des groupes de niveau. Longtemps décrié, ces groupes font aujourd’hui partie de la vie des élèves. Mais tout le monde n’est pas d’accord sur ce point.
« Ça peut être une bonne idée en soi s’il est possible de changer de groupe de niveau si les élèves s’améliorent Mais si ces groupes sont fixes, ça va créer des disparités entre eux et c’est très mauvais » c’est ce que déclarait une passante à notre micro dans les rues de Lille. Une inquiétude qui revient souvent dans la bouche des parents par peur du jugement des autres élèves. Mais ce ne sont pas les seuls à s’en inquiéter.
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Des professeurs septiques
Les professeurs aussi ont peur du traitement qui peut être réservé aux élèves. « On nous dit que les groupes seront interchangeables, mais est-ce que les bons élèves ne resteront pas toujours dans le même groupe et les moins bons dans le leur ? » Les syndicats se posent également des questions. Yann Coutel, président académique du SNEC-CFTC voit le problème de ces groupes sous un autre angle. « Il faut y mettre les moyens humains. Mais j’ai l’impression qu’on va nous donner la possibilité mais sans personnel, ce qui est un réel problème. » Une mesure encore critiquée qui ne pourra que faire ses preuves dans le temps.
Photo : illustration

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