Publié à 16h00
Après 51 jours dans l’attente d’un nouveau Premier ministre, l’annonce est tombée, ce jeudi 05 septembre. C’est l’ancien ministre Michel Barnier, figure des Républicains en charge des négociations du Brexit à l’époque qui endossera ce rôle. Une nouvelle qui suscite de vive réactions.
L’Elysée a enfin donné un nom concernant le Premier ministre tant attendu, ce jeudi midi dans un communiqué. Il s’agit de Michel Barnier (Les Républicains), âgé de 73 ans. Il a fait ses débuts en politique en 1973 et a été le plus jeune député de l’Assemblée nationale à 27 ans. Il devient ministre pour la première fois (1993) puis trois fois sous les présidences de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy. Il a également été deux fois commissaire européen mais aussi négociateur du Brexit lors de la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne.
Aujourd’hui, en tant que Premier ministre, il est «chargé de constituer un gouvernement de rassemblement au service du pays et des Français», comme l’indique le communiqué de l’Elysée. La personne adéquate eux : «Le Président s’est assuré que le Premier ministre et le gouvernement à venir réuniraient les conditions pour être les plus stables possibles et se donner les chances de rassembler le plus largement».
À lire aussi : Procès Mazan : « Les débats seront publics » annonce le Président Roger Arata
Un choix critiqué
Depuis la publication du communiqué, plusieurs réactions de personnalités politique sont apparus sur les réseaux sociaux. Jordan Bardella a immédiatement réagit sur X au sujet de cette nomination. Le Rassemblement national attend le discours du nouveau Premier ministre avant de juger bon l’utilisation de la censure.
De son côté, Jean-Luc Mélenchon, offusqué par cette nomination dénonce un «déni de démocratie» dans une vidéo YouTube. «L’élection a été volée aux Français», proclame le chef de fil de La France Insoumise. Une colère expliquée par une nomination «avec la permission et peut être sur la suggestion du Rassemblement national » alors que le second tour des élections législatives anticipées prouve selon lui «l’échec» de ce parti. Mais pour autant, la passation de pouvoir est prévu à 18h ce jeudi.
Photo : Gala
Le média autrement 
Laisser un commentaire