Publié à 16h06
C’était l’affiche de cette cinquième journée. L’Olympique de Marseille se déplaçait au Groupama Stadium à Lyon. Dans un Olympico toujours chaud, les deux équipes se sont rendues coups pour coups. Mais c’est finalement l’OM qui repart avec les trois points à la toute dernière seconde du match (3-2).
C’est le genre de match qui est attendue chaque saison pour les suiveurs de La Ligue 1 McDonald’s. Un Olympico, ça ne sa loupe pas. Et celui-ci, il ne fallait pas le rater. Ce dimanche 23 septembre, l’Olympique Lyonnais recevait l’autre Olympique : l’Olympique de Marseille. Un match très attendu entre une équipe lyonnaise qui devait se relancer avec seulement 4 points et une équipe marseillaise qui est construite pour titiller la Paris Saint-Germain. Et après une première mi-temps muette en but, mais intéressante tactiquement (notamment après le carton rouge de Leonardo Balerdi dès la 5ème minute). Mais c’est en seconde mi-temps que la rencontre a pris une tout autre tournure.
Jonathan Rowe(naldo) le sauveur
Au retour des vestiaires, c’est l’OL qui ouvre le score. Sur une récupération d’Ainsley Maitland-Niles, c’est Duje Ćaleta-Car (l’ancien marseillais) qui permet aux Gonnes de prendre la tête (1-0, 53ème). Mais seulement 13 minutes plus tard, c’est Pol Lirola qui permet à l’OM de recoller au score(1-1, 69ème). Et c’est à partir de la 80ème minutes que la matche devient l’un des plus fous de cette saison. À la 82 ème, c’est Ulisses Garcia qui permet à l’OM de mener 2-1 alors qu’ils sont réduits à dix depuis la 5ème minutes. Rayan Cherki – fraîchement entré en jeu – vient, comme un symbole, délivrer son club formateur à la 90+3ème (2-2). À ce moment-là, tous le stade pense que l’OL et l’OM se sont neutralisés, mais c’était sans compter sur Jonathan Rowe. D’une frappe enroulée hors de la surface, l’anglais vient crucifier les Gonnes à la 90+5ème. Score finale 2-3 pour les marseillais qui montre leur force de caractère pour aller chercher – dans un premier temps – une place qualificative en Ligue des champions, mais également plus si affinité.
Photo : SOFOOT
