publié à 16h45
Une guerre ouverte oppose désormais Israël à la République islamique d’Iran, après des décennies de tensions larvées, de cyberattaques et d’opérations clandestines. Depuis le 13 juin, la région vit au rythme des frappes aériennes, des sirènes d’alerte et des communiqués de guerre. Le spectre d’un conflit régional, voire mondial, plane.
Tout a commencé par une série de frappes israéliennes d’une ampleur sans précédent, baptisée Opération Rising Lion. En une nuit, les forces de Tsahal ont ciblé plus de 100 installations en Iran, incluant les sites nucléaires sensibles de Fordow, Natanz et Ispahan. Des bases militaires du Corps des Gardiens de la révolution islamique ont également été touchées.
Selon les premières estimations, plus de 430 personnes ont été tuées, dont plusieurs hauts gradés iraniens. L’attaque aurait été rendue possible par des renseignements du Mossad et l’utilisation de drones furtifs lancés depuis des bases extérieures.
En réponse, l’Iran a lancé plusieurs vagues de missiles balistiques et de drones explosifs sur des villes israéliennes, notamment Tel-Aviv, Haïfa et Beersheba. Une frappe a endommagé l’hôpital Soroka, provoquant la mort de civils et de soignants. Téhéran a justifié son action en invoquant le droit à la légitime défense face à une « agression sioniste soutenue par l’Occident ».
Le 21 juin, les États-Unis ont officiellement rejoint les opérations. Des bombardiers américains B-2 ont mené des frappes ciblées sur trois installations nucléaires iraniennes présumées abriter des programmes d’enrichissement clandestin. Le président Donald Trump, revenu au pouvoir en janvier, a qualifié cette action de « message clair au régime des ayatollahs ».
La guerre ne se limite plus à un duel bilatéral. Le Hezbollah au Liban a lancé plusieurs roquettes contre le nord d’Israël. Les Houthis au Yémen ont intensifié leurs frappes contre les Émirats et Israël, tandis que la Jordanie, l’Irak et la Syrie redoutent une extension du conflit sur leurs sols.
Des centaines de milliers de civils iraniens fuient désormais les grandes villes. À Téhéran, la panique est palpable : supermarchés vides, files d’attente pour l’essence, coupures de courant.
Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni en urgence. La Russie et la Chine ont exigé un cessez-le-feu immédiat, accusant Israël de déstabiliser la région. L’Union européenne appelle à la retenue. L’Arabie saoudite, elle, observe sans condamner ni soutenir.
Selon l’ONG Human Rights Watch, les frappes sur les installations médicales en Israël et les pertes civiles massives en Iran pourraient constituer des violations du droit international humanitaire.
À Jérusalem, les autorités affirment vouloir « en finir vite » avec les capacités nucléaires iraniennes. À Téhéran, on parle d’« une guerre existentielle ». Mais dans les deux capitales, des voix s’élèvent pour réclamer une solution politique, tandis que la médiation chinoise se profile timidement.
L’avenir reste incertain, mais une chose est claire : le Moyen-Orient vient d’entrer dans une nouvelle ère de confrontation directe, et le monde observe, inquiet, la suite des événements.

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