Quatre chauffeurs marocains enlevés au Burkina Faso libérés grâce à une coopération entre les services maliens et marocains

Publié à 11h30

Quatre chauffeurs routiers marocains, enlevés en janvier dernier au nord-est du Burkina Faso, ont été libérés sains et saufs ce dimanche 3 août, a annoncé le gouvernement malien dans un communiqué officiel lu à la télévision nationale.

Les otages avaient été capturés le 18 janvier 2025 dans une zone instable, proche de la frontière nigérienne, alors qu’ils assuraient un transport transfrontalier. Selon les autorités maliennes, ils étaient retenus par des éléments affiliés à l’organisation terroriste « État islamique dans la province du Sahel », branche régionale de Daech, particulièrement active dans cette partie du continent africain.

La libération des chauffeurs marocains a été rendue possible grâce à une étroite coordination entre les services de renseignement maliens et marocains, a précisé le communiqué. L’Agence nationale de la sécurité d’État du Mali (ANSE) et la Direction générale des Études et de la Documentation (DGED) du Maroc ont travaillé conjointement depuis les premières heures de l’enlèvement, menant des enquêtes approfondies et des opérations discrètes ayant abouti à la libération des otages sans pertes humaines.

Le gouvernement malien a salué la collaboration « exemplaire » entre les deux pays, mettant en avant « la détermination et le professionnalisme » des services engagés. Aucun détail n’a été donné sur les circonstances exactes de la libération ni sur d’éventuelles concessions ou opérations militaires.

Cette affaire rappelle la dégradation sécuritaire persistante dans la région du Sahel, où de nombreux groupes jihadistes opèrent en toute impunité, s’attaquant régulièrement aux civils, aux forces locales et aux étrangers. Elle met également en lumière l’importance croissante des coopérations bilatérales en matière de sécurité dans la lutte contre le terrorisme transfrontalier.

Les chauffeurs marocains devraient regagner leur pays dans les prochains jours. Les autorités marocaines n’ont, pour l’heure, pas encore réagi officiellement à cette libération.

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