Publié à 10h
Sur ordre du Roi Mohammed VI, une réunion de haut niveau s’est tenue lundi au Cabinet Royal de Rabat, consacrée à la mise à jour et à la formulation détaillée de l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara occidental. Cette rencontre s’inscrit dans la continuité de la stratégie royale visant à renforcer la position du Maroc après l’adoption, fin octobre, de la résolution 2797 du Conseil de sécurité des Nations unies.
Présidée par les conseillers du souverain, Taib Fassi Fihri, Omar Azziman et Fouad Ali El Himma, la réunion a rassemblé les chefs des partis politiques représentés au Parlement, en présence du ministre de l’Intérieur et du ministre des Affaires étrangères. Selon un communiqué du Cabinet Royal, elle a eu pour objectif de “formuler de manière détaillée et actualisée l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine”.
Cette initiative, présentée pour la première fois par le Maroc en 2007, vise à accorder une large autonomie aux provinces du Sud tout en maintenant leur appartenance au Royaume. Elle est considérée par Rabat comme “la seule solution réaliste et durable” au différend.
Le Roi Mohammed VI a souhaité associer l’ensemble des forces politiques nationales à ce processus, fidèle à “l’approche participative et de concertation élargie” prônée par le Palais sur les grandes questions d’intérêt national. Les partis ont été invités à soumettre leurs propositions et visions pour enrichir la nouvelle mouture du projet d’autonomie.
Les formations politiques ont salué “les développements positifs” autour de la question du Sahara et exprimé leur “plein soutien” à la politique royale. Elles ont également souligné leur “mobilisation constante sous la sage conduite de Sa Majesté le Roi”, en vue de défendre “l’intégrité territoriale et l’unité nationale du Royaume”.
Adoptée récemment, la résolution 2797 du Conseil de sécurité a, selon Rabat, conforté la position du Maroc en réaffirmant la pertinence de son initiative d’autonomie comme “solution réaliste et réalisable”. Pour le Maroc, cette reconnaissance internationale constitue une nouvelle étape vers un règlement politique “définitif” du différend régional.
Les chefs des partis ont annoncé qu’ils soumettront prochainement des mémorandums détaillant leurs propositions au Roi Mohammed VI, marquant ainsi une nouvelle phase de concertation nationale autour de la question du Sahara.

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