Initialement prĂ©vue le 11 avril, la cĂ©lĂšbre course cycliste Paris-Roubaix est officiellement reportĂ©e le dimanche 3 octobre en raison de l’aggravation de la situation sanitaire dans les Hauts-de-France. Une dĂ©cision incomprise par François Doulcier, prĂ©sident de l’association « Les amis de Paris-Roubaix ». Le cycliste Pierre-Luc PĂ©richon quant Ă lui est déçu, mais comprend ce report.
« Pour nous le report de Paris-Roubaix c’est de la dĂ©ception et puis de l’incomprĂ©hension. C’est de la dĂ©ception parce que c’est la plus grande course classique organisĂ©e sur une journĂ©e au monde » affirme François Doulcier avec frustration. AnnulĂ© en 2020, l’Enfer du Nord a une fois de plus subit les consĂ©quences de la crise du Covid-19. Cette dĂ©cision laisse un goĂ»t amer au prĂ©sident de l’association « Les amis de Paris-Roubaix », qui juge que la course n’est pas un espace de contamination. Le cyclisme, considĂ©rĂ© comme une religion en Belgique, est un sport dit non-essentiel en France. Le report de cet Ă©vĂšnement mondial qui touche aujourd’hui des millions de spectateurs n’est pas sans consĂ©quence. Effectivement ce changement bouscule la cohĂ©rence du calendrier cycliste.
« Moi personnellement, je suis déçu que ça n’ait pas lieu, parce que comme je l’ai dit c’est un monument, et c’est un des points clĂ©s de la saison » Pierre-Luc PĂ©richon, coureur cycliste professionnel depuis 2012, partage cette dĂ©ception gĂ©nĂ©rale. Mais il approuve ce report, affectant plus particuliĂšrement les coureurs qui s’investissent davantage pour Paris-Roubaix pendant les classiques flandriennes. Bien que la course sort de son contexte, l’intĂ©rĂȘt est tout aussi important pour ce membre de l’Ă©quipe Cofidis.
ManuĂšla Quiros.