Le trois-quarts centre international Maxime Mermoz, laissé libre par le Stade Toulousain a choisi d’arrêter sa carrière.
Au cours de sa carrière, il remporte quatre championnats de France, en 2008 et 2019 avec le Stade toulousain, en 2009 avec l’USA Perpignan et en 2014 avec le RC Toulon. Il remportera également trois Coupes d’Europe, en 2013, 2014 et 2015 avec le RC Toulon. Maxime Mermoz connaîtra des belles heures avec l’équipe de France pour lequel il sera finaliste de la Coupe du monde 2011 face à la Nouvelle-Zélande. Sa carrière a inspiré de nombreux jeunes joueurs de rugby. Âgé de 34 il revient pour Boum Média sur les grands moments de sa carrière et sur ses projets futurs.

Est-ce que votre retraite est définitive ?
Je l’ai annoncé un peu sur le tard parce que j’attendais l’évolution de tout ce qui était Covid et de savoir si j’avais vraiment envie de me lancer dans une nouvelle aventure. La décision a été murement réfléchit mais j’aime laisser une porte de sortie donc on ne peut jamais dire jamais.
Quelle ressenti sur votre carrière ?
J’ai plutôt tendance à voir le verre à moitié plein. Je suis un petit mec des Vosges qui avait des rêves, j’ai connu des belles années avec quasiment que des phases finales ou des titres. En équipe de France ça été beaucoup de haut et de bas même si j’ai été appelé quasiment 15 ans en sélection que ce soit en jeune ou en pro. Y a de fois des désillusions qui était surtout dû à des problèmes humains avec certaines personnes qui n’avait rien à voir avec le sportif. C’est une grande fierté même si j’avais voulu faire plus avec les bleus. Que ce soit individuellement ou collectivement c’était écrit ainsi.
Votre plus beau moment ?
Ma carrière a été une multitude de beau moment, tous les jours en me réveillant j’avais des beaux moments. Que ce soit la vie de club les titres, les finales perdus, c’est un tout.
C’est compliqué de ressortir qu’un évènement, il y a le jours des détections quand j’avais 15 ans, quand je suis recruté par le stade toulousain, la première finale au stade de France quand on est au cadet avec le stade, ma première en équipe une, ma première grande finale avec les pros, la finale de coupe du monde même si elle est perdue. Ya plein de moments clés. A force ça devenait que des beaux moments, chaque Week end ou j’avais la chance de jouer je le prenais comme un cadeau.
Un regret ?
Pas du tout, le retour au Stade Toulousain s’est très bien passé avant ma blessure à l’épaule. On finit quand même champion de France en fin d’année. J’avais fait 6 mois depuis juillet et pouvoir enchainer tous les matchs, re-goûter au plaisir de porter le maillot et de m’impliquer dans le club. Ce que je regrette c’est qu’une fois blessé on m’a mis à l’écart pour je ne sais quelle raison. Sur le coup ce n’est pas grave et j’ai fait tout ce que j’avais à faire avec eux.
Pouvez-vous nous parler de votre lien avec la sélection algérienne ?
Oui… (rires…) Y a pas mal de rencontre qui font que des projets naissent. Il y a un an je rencontre le vice-président de la fédération algérienne à l’aéroport, ma maman est algérienne. De toute ma carrière je ne me suis jamais trop posé de questions sur le rugby algérien même si on m’en avait parlé y avait une volonté de développer le rugby là-bas mais j’étais dans ma carrière je ne pensais pas trop à ça. Il m’a demandé de jouer, si je peux les aider je les aide. Fin novembre je donne le coup d’envoi d’un match de l’équipe algérienne en région parisienne.
Mon but c’est de faire en sorte que le maximum de joueur professionnel porte le maillot de l’Algérie et pourquoi pas se qualifier pour la coupe du monde en France. C’est un objectif à court terme, qui est réalisable, ça serait dommage de se passer d’un bon vivier de joueurs.
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Benjamin Degreve