Martin est l’un des nombreux étudiants lillois partis faire un échange cette année. Lui, il a choisi Stockholm en Suède. En pleine crise sanitaire, il nous a raconté en novembre comment il vivait la pandémie à plusieurs milliers de kilomètres de chez lui.
Parcours, rencontre, apprentissage, toute l’année cet étudiant de 22 ans va profiter d’une expérience enrichissante dans un pays que l’on connaît finalement très peu. ABBA, Prix Nobel, aurore boréale mais pas que…
La pandémie n’a pas compliqué ton départ pour Stockholm ?
J’ai eu de la chance, la Suède est l’un des rares pays à ouvrir ses frontières. J’ai quelques amis qui devaient partir en Norvège et qui ont eu la mauvaise surprise en juin d’apprendre que ce n’était pas possible.
Qu’est ce qui change au niveau des cours ?
Le système éducatif est différent, c’est un peu pareil qu’aux États-Unis ou au Royaume-Uni, avec des très grands complexes universitaires. On est 50000 étudiants c’est très différent puisqu’en France on était 1000. Il y a plus de moyens et les locaux sont plus attrayants.
Que peut-on visiter en Suède ?
J’ai eu le temps de faire quelques musées malgré les cours. J’ai très envie de faire le musée sur ABBA, celui sur l’histoire naval ou bien encore le musée du prix Nobel. Il y a énormément de choses à faire mais pour l’instant j’ai fait que quelques musées.
Comment est gérée la crise du Covid 19 ?
( Pour rappel cette interview est daté du mois de novembre, la situation a beaucoup changé en quelques mois).
Les masques ne sont pas obligatoires. On ne croise personne avec un masque ou alors des gens qui ont eu pour habitude de le porter de par leur pays d’origine où des gens qui veulent éviter de contaminer les autres. Je pensais devoir mettre le masque en arrivant mais je l’ai complétement laisser tomber. J’ai dû le remettre en arrivant en France. Sinon c’est distanciation sociale et les cours sont pour la plupart en physique donc c’est une très bonne chose.
C’est complétement différent, on peut prendre le métro sans masque, les cinémas sont ouverts, les bars également, tout est très différent de ce qu’il se passe en France surtout depuis le couvre-feu.
On peut toujours faire la fête ?
Oui, dans les bars, dans les appartements, c’était limité à un moment à 50 personnes mais ça reste très ouvert. Dans mon école il y a eu quelques évènements d’organisés mais après des cas positifs tout a été annulé. Ils comptent sur la responsabilité de chacun pour adopter les gestes barrières.
Qu’est-ce que tu veux absolument faire avant de partir ?
L’une des choses que je veux absolument faire c’est de visiter le nord de la suède, la Laponie pour voir des chiens de traineaux, se balader dans un mètre de neige et surtout voir de mes yeux les aurores boréales. C’est un rêve.
Une phrase en suédois ? Je m’appelle Martin ça donnerait quoi ?
Je m’appelle Martin, ça donnerait « Jag heter martin ». Ce n’est pas si compliqué que ça, le fait que ce soit une langue germanique ça aide beaucoup.
Comment c’est Stockholm ?
Je ne m’étais pas beaucoup renseigné avant de partir, c’était un peu la surprise. Mais je suis très agréablement surpris, c’est une belle ville. Après j’attends de savoir ce que ça va donner avec le temps morose de Novembre.
Par rapport à Paris c’est très compliqué, Paris il y a beaucoup plus d’édifices culturels, de monuments. A Paris il y a la seine mais Stockholm c’est une multitude de petites îles, le centre historique de la ville c’est une île relié par des ponts au nouveau centre de Stockholm. Le paysage est totalement différent.
Qu’une hâte c’est de repartir ?
Oui j’ai hâte, j’y suis depuis peu et j’ai encore plein de choses à découvrir.
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Benjamin Degreve