Dimanche 21 février, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées, devant l’Assemblée nationale, à Paris, pour mettre en garde contre une procréation médicalement assistée (PMA) dite « au rabais ».
Le 4 février, le Sénat a adopté le projet de loi bioéthique. Mais le texte a été amputé de sa mesure emblématique, l’ouverture de la PMA pour toutes. L’article 1 a été supprimé. Il avait pour objectif d’étendre l’accès à la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires.
Privé de l’ouverture de la PMA pour toutes, le texte a également perdu un autre de ses articles majeurs : la possibilité pour les femmes d’une autoconservation de leurs ovocytes sans raison médicale. Au terme de deux jours de débats confus, le projet de loi a finalement été voté à main levée par une majorité de droite sénatoriale. Ces deux mesures pourront toutefois être rétablies par les députés qui auront le dernier mot.
Aucune date n’a pour le moment été fixée mais le gouvernement a indiqué à plusieurs reprises l’envie d’adopter le projet de loi de bioéthique avant l’été. Hier, le Sénat a décidé de supprimer l’article 1, il avait pour objet essentiel d’étendre l’accès à la PMA aux couples de femmes et potentiellement aux femmes seules.
Cet article ayant été supprimé Forcé de s’interroger sur la pertinence de l’examen de l’article 4. Car l’article 4 porte sur les modes de filiation qui avait été construit justement pour permettre à l’enfant né dans ces circonstances, d’avoir une filiation établie. Donc cet article 1 dont le sort, je dois vous le confier met assez obscur à l’heure ou je m’exprime. Puisqu’il doit faire l’objet d’une deuxième délibération dont je n’ai pas extrêmement bien compris quel serait le contour.
Chloé Merlet
Boum Media 