đLa MEL a adoptĂ© son Plan Climat Air-Ănergies Territorial pour agir localement contre le changement climatique.
đżCe plan vise Ă rĂ©duire les Ă©missions de gaz Ă effet de serre dans les dĂ©placements, les logements, la consommation, lâurbanisme, les activitĂ©s tertiaires et industrielles.
Quâest-ce que le PCAET ?
Le plan climat air-Ă©nergies Territorial est dâabord une obligation rĂ©glementaire qui sâimpose aux intercommunalitĂ©s comme la MEL, qui demande sur une pĂ©riode de six ans dâĂ©tablir leur stratĂ©gie pour lutter contre le rĂ©chauffement climatique et de les dĂ©finir comme des rĂ©els objectifs Ă atteindre pour faire baisser les consommations dâĂ©nergies et les Ă©missions de gaz Ă effet de serre.
Pourquoi lâavoir adoptĂ© dĂ©finitivement en fĂ©vrier dernier ?
Au-delĂ de la question rĂ©glementaire câest surtout pour nous un outil politique essentiel dans la lutte contre le rĂ©chauffement climatique. Cela montre toute lâimplication de la MEL dans la question de lâurgence climatique.
Comment se compose le PCAET ?
Câest un processus long de 42 actions. Depuis 2017 avec de nombreuses collaborations, des acteurs Ă©conomiques, citoyens mais Ă©galement sociaux nous avons rĂ©alisĂ©s ce plan qui sâĂ©tablit jusquâĂ 2050.
Pourquoi 2050 ?
2050 câest une date communĂ©ment admise. Câest la date donnĂ©e par la communautĂ© internationale comme date limite dâatteinte Ă la neutralitĂ© carbone. Pour faire simple, en 2050 ou avant on sera dĂ©barrassĂ© dĂ©finitivement des Ă©nergies fossiles, le but sera dâavoir un monde et une sociĂ©tĂ© dĂ©carbonnĂ©e.
Quelles mesures prévoit le plan ?
La MEL prend un certain nombre de mesures par exemple pour accompagner la rĂ©novation des bĂątiments privĂ©s ou administratif mais aussi des logements des particuliers, câest ça lâenjeu principal. Notre objectif câest de rĂ©nover 8200 logements par an pour quâils contribuent le moins possible aux Ă©missions de gaz Ă effet de serre avec un accompagnement financiers et technique pris en charge par la MEL.
Et sur la place de la voiture ?
Sur la mobilitĂ© câest de rĂ©duire la place de la voiture individuelle le plus possible. Le but câest dâoffrir des alternatives Ă chaque fois quâil en faut. Notamment en transports en commun mais aussi encourager les gens Ă lĂącher leur voiture. Souvent ils ont une alternative mais ils continuent Ă prendre la voiture, donc les encourager Ă la marche, au vĂ©lo et Ă©videmment aux transports en commun.
Quels sont les acteurs impliqués dans le projet ?
Il y a tous les acteurs Ă©conomiques parce que les entreprises sont des Ă©metteurs de gaz Ă effet de serre dans leur process de production dans les bĂątiments quâelles occupent. Ces entreprises ont Ă©galement des obligations en la matiĂšre. A cĂŽtĂ© de lâentreprise, elle-mĂȘme, il y a ce que les travailleurs font. En effet un citoyen il est aussi travailleur, consommateur, câest pourquoi il faut penser Ă chacun de nos actions.
Comment impliquer les citoyens ?
Lâenjeu câest bien de regarder comment on peut mieux informer, mieux convaincre et on aura pour ça un outil auquel jâattache beaucoup dâimportance qui est le futur Haut conseil MĂ©tropolitain pour le Climat qui est vraiment lâinstance de gouvernance du plant climat. Ce conseil est composĂ© dâĂ©lu, des reprĂ©sentants des communes, des acteurs sociaux-Ă©conomiques et bien sur des citoyens.
A quoi va servir ce conseil sur la durée ?
Ce haut conseil rendra compte dâabords de lâĂ©volution de chacune des 42 actions quâon a prĂ©vues avec des indicateurs trĂšs concrets le nombre de logement rĂ©novĂ©s, les Ă©missions de gaz Ă effet de serre quand on peut les mesurer, le nombre de voitures en moins Ă tel endroit etcâŠ
Comment est financé ce plan ?
Lâenjeu câest de regarder si Ă chaque fois ce budget et ces moyens sont Ă la hauteur des ambitions. Ăa nous amĂšne par exemple sur le vĂ©lo, ça sera dĂ©libĂ©rĂ© dans peu de temps Ă dĂ©cider dâun plan vĂ©lo Ă hauteur de cent millions dâeuros. On sait quâil y a des sujets sur lesquels on va devoir augmenter les moyens mis Ă disposition.
Sur lâhabitat quand on dit quâon veut rĂ©nover 8200 logements et quâon va accompagner les propriĂ©taires les plus modestes, on sait que ça coutĂ© de lâargent. Câest un budget global quâon a Ă©tabli. Ce quâil faut regarder câest le budget de la mĂ©tropole en gĂ©nĂ©ral. Nous sommes une des rares collectivitĂ© Ă avoir dâores et dĂ©jĂ expĂ©rimentĂ© ce quâon appelle le budget climatique.
En fĂ©vrier dernier, en mĂȘme temps que le vote sur le plan climat on a prĂ©sentĂ© notre budget et on a prĂ©sentĂ© ce que chacune des dĂ©penses a comme impact sur le climat. On sait dire quâaujourdâhui sur quasiment lâessentiel de nos dĂ©penses si elles sont favorables au climat ou dĂ©favorable et mĂȘme parfois neutre.
Câest un geste de transparence en direction des citoyens. Tout habitant de la MEL peut regarder le lien entre lâargent quâon dĂ©pense et lâaction quâon mĂšne pour le climat.