Du haut d’un toit, d’une grue, ou d’un pont, ses photos à plusieurs dizaines de mètres du sol impressionnent les internautes. Baptiste Hermant un jeune lillois, pratique l’urbex pour capter la ville sous des angles inhabituels. Nous l’avons rencontré perché sur un toit de Lille.
C’est en explorant les lieux abandonnés que Baptiste se passionne pour la photographie. Trépied et appareil photo dans le sac à dos, il grimpe tout en haut de bâtiments en quête d’images. « Je pense que c’est sur le terrain qu’on apprend le mieux à faire de la photo » exprime-t-il. C’est en pratiquant qu’il a découvert les différentes techniques photographiques. Des clichés vertigineux et impressionnants émergent de cette apprentissage en autonomie.
« Mais j’aime beaucoup monter tout seul, grimper sur les toits tout seul la nuit. Et avoir vraiment le temps de faire mes photos » affirme ce jeune photographe. Saisir « la bonne photo » demande du temps. Une fois le retardataire enclenché, il pose dans ce décor spectaculaire face au vide.
« Quand on est à 20 mètre du sol, on a forcément peur de tomber » lâche Baptiste. Il assure être conscient du danger. Cette peur va lui permettre de rester concentré sur ce qu’il fait. Selon lui, parfois il faut savoir renoncé quand on ne le sent pas.
« Je me suis suspendue à une grue avec un copain, et il y avait la Tour Eiffel juste derrière » décrit-il. Ce cliché sensationnel restera le moment le plus marquant pour Baptiste Hermant.
Manuèla Quiros