Le cancer du sein đŸŽ€

En France 1 femme sur 8 risque de développer le cancer du sein au court de sa vie. De nombreuses personnes se mobilisent pour accompagner et soutenir ces femmes atteintes de la maladie. 

Le cancer le plus fréquent 

Le cancer du sein est dĂ©sormais la premiĂšre cause de cancer au monde, selon l’institut de recherche de l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU. Cette maladie reste la cinquiĂšme cause de mortalitĂ© dans le monde, avec 685 000 dĂ©cĂšs en 2020. 

Aujourd’hui on le soigne de mieux en mieux, notamment grĂące Ă  l’amĂ©lioration des programmes de dĂ©pistage proposĂ©s aux femmes de 50 Ă  74 ans en France. Il peut ĂȘtre dĂ©couvert Ă  un stade prĂ©coce grĂące Ă  un dĂ©pistage par mammographie. 

Mais il reste une pĂ©riode difficile et douloureuse dans la vie d’une femme. La chimiothĂ©rapie est le traitement le plus redoutĂ© par les patientes. Chirurgie, radiothĂ©rapie, hormonothĂ©rapie, ou thĂ©rapies ciblĂ©es, d’autres solutions sont possible pour soigner le cancer du sein. 

« Nous l’avons vĂ©cu, nous pouvons vous aider » 

ImplantĂ©e en France depuis 1975, l’association Vivre comme avant offre aux femmes atteintes du cancer du sein un accompagnement et un soutien. 81 % environ de l’activitĂ© est tournĂ© vers les malades. Les bĂ©nĂ©voles sont rĂ©parties dans 40 villes de France, dans 70 hĂŽpitaux et se rendent au chevet des malades. « Nous l’avons vĂ©cu, nous pouvons vous aider », c’est Ă  ce titre lĂ  que les bĂ©nĂ©voles de Vivre comme avant se mobilisent. 

« Elles ont envie de voir quelqu’un qui s’en est sorti » assure Annie Brousse, prĂ©sidente de Vivre comme avant.

A 38 ans, Annie Brousse, a dĂ©veloppĂ© un cancer du sein, avec deux enfants Ă  charge. 8 ans aprĂšs la maladie est revenu sur l’autre sein. C’est avec Ă©motion qu’elle nous tĂ©moigne son parcours compliquĂ©. « Quand j’ai Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e d’une mastectomie, j’ai vue une femme bĂ©nĂ©vole de Vivre comme avant (
). Elle m’a dit quelque parole et c’est tout ce que je voulais entendre » Ă©voque la prĂ©sidente avec soulagement. 

« En faite, elles nous disent merci, merci d’avoir pensĂ© Ă  nous » souligne Virginie Beharel, responsable de marchĂ© chez Blancheporte. 

L’entreprise textile Blancheporte implantĂ©e Ă  Tourcoing a dĂ©veloppĂ© une nouvelle ligne de maillots de bain adaptĂ© aux femmes atteintes d’un cancer du siens. C’est face Ă  une forte demande et un marchĂ© inexistant, que la marque a dĂ©cidĂ© de crĂ©er cette collection. AdaptĂ©s, pratiques et sĂ©duisants ces maillots de bain sont conçus dans une matiĂšre UV-50. En effet, aprĂšs une opĂ©ration, il est indispensable de protĂ©ger sa cicatrice des rayons du soleil. Des poches ont Ă©galement Ă©taient cousues pour pouvoir mettre une prothĂšse. Le galbe fĂ©minin est donc prĂ©servĂ©. 

BrassiÚres à pois, ou unies, les modÚles sont multiples et disponibles jusque la taille 46, pour plaire au plus grand nombre. 

ManuĂšla Quiros. 

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