Hier soir se tenait le traditionnel débat d’entre deux tours entre les deux candidats à la présidentielle.
Pendant près de trois heures, Emmanuel Macron et Marine Le Pen a débattu sur des thèmes importants de société comme le pouvoir d’achat, les retraites ou encore l’immigration.
C’est un Emmanuel Macron très offensif qui a attaqué la candidate du Rassemblement National sur ses propositions anticonstitutionnel, sur son prêt en Russie, mais également sur sa position sur le voile. Il a d’ailleurs parlé de guerre civile à ce sujet lorsque Marine Le Pen parlait d’interdire le voile dans l’espace public.
La candidate du Rassemblement national avait dans sa tête une revanche à prendre face au président de la République. En effet en 2017, beaucoup de ses collaborateurs et militants étaient déçues de sa prestation. Elle a attaqué Emmanuel Macron sur ses 600 milliards de dette et sur le quoi qu’il en coûte. De plus, elle trouve totalement injuste la réforme de la retraite à 65 ans et n’a pas manqué de le rappeler.
La discussion très tendue aura été courtoise et respectée par les deux candidats.
On a demandé aux Lillois ce qu’ils ont pensé de ce débat.
Pour Lucie en Terminale, la discussion était très calme et plus reposée qu’en 2017. « Ça a permis de clarifier les programmes, je ne m’étais pas trop attardé, mais ça m’a permis de comprendre ». Pour Lucile, cet exercice lui a permis d’apprendre davantage sur les positions des candidats, ce n’est pas pareil pour Anna rien n’y fait, c’est toujours la même chose. « C’est un peu plus raisonné mais bon… Ça ne m’aide pas à faire mon choix ».
Pour Benoit, électeur de Jean-Luc Mélenchon, le choix est compliqué, mais le débat d’hier l’a rassurée sur les qualités de Marine Le Pen, « Ça m’a rassuré quant à Marine Le Pen dans le sens où je me suis dit, elle ne maîtrise vraiment pas son sujet. Elle a été meilleure qu’en 2017, mais c’est la peste ou le choléra… »
Après le débat, il reste donc trois jours aux indécis avant de faire leur choix pour élire le prochain ou le prochain président de la République.
Benjamin Degreve