Avez vous entendu parlé de cette espèce étrange appelé le Blob. Un être unicellulaire, un génie sans cerveau et quasi immortelle. Au musée d’Histoire Naturelle de Lille, Le blob est disponible et ouvert à tout publique, au musée d’Hitsoire Naturelle, où vous pouvez l’observer via une exposition artistique ou au microscope
En effet, cette année le thème organisé par Lille 3000 tourne autour du changement climatique et les enjeux environnementaux. Et Utopia propose ainsi des visons d’artistes, d’inventeurs, de créateurs et de scientifiques qui interrogent la hiérarchie entre les hommes et la nature. C’est pourquoi le musée d’histoire naturelle a eu l’idée d’accueillir cet être fascinant au sein de leurs locaux. Communément appelé le Blob, inspiré du film de Chuck Russel en 1988. Cette espèce s’appelle en réalité Physarum Polycephalum. La particularité de cette étrange créature est qu’elle n’est constituée que d’une seule cellule. Elle vit surtout dans les sous-bois, en humidité. Le blob se nourrit de tout (bactéries, flocons d’avoine, céréales etc…) son principal objectif comme chaque individu est de se nourrir.
Cependant le Blob n’appartient ni aux animaux, ni aux champignons., et épates les scientifiques par cet être dite « immortelle ». Marilyn Platevoet, chargée de la programmation culturelle du musée, nous en apprend plus sur ces caractéristiques, ainsi que sur l’état de sclérote : « Souvent, on dit que le Blob est immortel, car il a la capacité de se régénérer. » « Quand le Blob n’aura plus les conditions qui lui permettent de vivre (…) il va se mettre en état de sclérote. Un scléroten c’est un petit blob séché, qui ressemble un peu a une chips, il se met en état de dormance ». Cet état de dormance se caractérise donc par un état de survie. Les scientifiques se sont rendu compte en laboratoire que quelques gouttes d’eau suffisaient pour le réveiller, et par conséquent il se régénérait.
Le blob a été découvert dans les années 70, mais c’est popularisé dans les années 80. Aujourd’hui, le blob fascine petit et grands, et devient même une certaine influence sur les réseaux sociaux, avec de nombreuses vidéos YouTube analysant cette créature, mais aussi un certain business, car nous pouvons dès aujourd’hui commander ces Blobs en état de sclérote sur Internet.
Vous pouvez donc aller voir de vos propres yeux cet être uni cellulaire au musée, avec la mise en place de l’atelier « Le Blob mobile ». L’observation des blobs et de son avancée au microscope. Les scientifiques du musée ont d’ailleurs pris six mois de recherche et d’observations de son environnement afin de s’occuper au mieux de cet individu. Ils se sont même rendu compte que le Blob avait deux faiblesses ; le sel et la lumière. Du lundi au dimanche, une exposition d’Hadrien Tequi été mise en place, mettant en scène le parcours d’un Blob dans un labyrinthe, pour témoigner de son intelligence presque hors du commun.
Morgane Vandewalle, responsable de la communication du musée retour du grand public « nous avons un public d’initié qui connaît déjà le Blob, et qui est content de le voire de plus près. Et un autre public qui le découvre et qui découvre les caractéristiques fascinantes de cet être ».
Vous avez jusqu’au 2 octobre pour observer de plus près le blob, mais aussi de découvrir un nouveau mystère de nos forêts.
Cicero Marie