Éducation : Ce qu’il faut retenir de l’annonce de Gabriel Attal

Publié à 18h00

Cette semaine, le Premier ministre, Gabriel Attal a fait de nouvelles annonces concernant l’école, le collège et le lycée. Ces annonces vont être mises en place dès la rentrée prochaine. On vous en dit plus.

Jeudi, le Premier ministre s’est rendu à Viry-Châtillon pour prendre la parole concernant le meurtre du jeune Shemseddine. Âgé de 15 ans, le jeune garçon a été frappé à mort en sortant du collège. Des annonces qui renforceraient la sécurité et les sanctions dans les établissements scolaires. Gabriel Attal s’est donné huit semaines pour travailler sur la violence chez les jeunes. 

Parmi les premières mesures, des temps d’apprentissage du respect de l’autre, seront généralisés dans les établissements maternelles et primaires, dès la rentrée prochaine. Des cours d’empathie déjà mis en place dans 1 500 écoles depuis la rentrée dernière en France. Il a également indiqué que les collégiens seront scolarisés tous les jours de 8h à 18h. Le but : éviter que les élèves traînent dans les rues plutôt qu’être à l’école. 

Les sanctions seront renforcées. Les élèves qui perturbent beaucoup les cours pourraient être sanctionnés en ayant une mention dans leur bulletin, brevet, CAP ou encore sur Parcoursup. Pour les supprimer, les concernés pourront effectuer des travaux d’intérêt général. 

« Les groupes de niveaux commenceront à se mettre en place dès cette année. »

Malgré les nombreuses mobilisations des syndicats des enseignants, Gabriel Attal a annoncé mardi le maintien de la mise en place des groupes de niveau au collège dès la rentrée prochaine. Le texte d’application des groupes de niveaux indique : « les enseignements communs de français et de mathématiques, sur tout l’horaire, sont organisés en groupes pour l’ensemble des classes et des niveaux du collège. Les groupes sont constitués en fonction des besoins des élèves identifiés par les professeurs ».

Une décision très controversée. « il n’y a plus qu’Attal qui est pour », déclare le 1er syndicat de professeur. Selon Sophie Vénétitay, la co-secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat des collèges et lycées, cette mesure « va trier les élèves. »