BĂ©b’Ilis đŸȘĄ

8 Ă©tudiantes de l’Ilis nous ont prĂ©sentĂ© leur projet universitaire. BĂ©b’Ilis est un projet qui soutient les familles dans la naissance d’un enfant prĂ©maturĂ©. Elles ont deux missions. Soutenir et accompagner Ă  travers la confection de trousseaux de naissance adaptĂ© Ă  la morphologie d’un nouveau-nĂ© prĂ©maturĂ©. Puis transmettre des connaissances vĂ©rifiĂ©es par des professionnels experts du sujet au grand public.

Boum MĂ©dia : C’est quoi BĂ©b’Ilis ? 

LĂ©a : C’est BĂ©b pour bĂ©bĂ© et Ilis pour notre Ă©cole. 

Marie : La FacultĂ© d’IngĂ©nieurie et de Management de la SantĂ©.

BM : D’oĂč vient l’idĂ©e de ce projet ? 

Élise : On s’est toutes concertĂ©es et je leur ai expliquĂ© mon histoire et on s’en est inspirĂ©e. Je suis nĂ©e en 2001 et je suis le plus grand bĂ©bĂ© prĂ©maturĂ©. Je suis nĂ©e Ă  890 gr et je faisais 36 cm. Je leur ai expliquĂ© que mes parents m’habillaient Ă  Toys’r’us. Ils m’habillaient avec des habits de poupon. C’était la seule taille qui allait et les vĂȘtements qui existaient Ă  l’époque Ă©taient trĂšs cher. Et aujourd’hui encore les vĂȘtements pour les bĂ©bĂ©s prĂ©maturĂ©s sont assez cher. 

BM : Quel est son but ? 

Margo : On va avoir 2 dimensions. Une dimension informative oĂč on va expliquer la prĂ©maturitĂ©, on va faire des posts informatifs. Et on veut accompagner au mieux les familles, donc on a pour objectif de faire 150 trousseaux. On est en partenariat avec le centre hospitalier de Calais et les trousseaux leur seront distribuĂ©s.

BM : Comment avez-vous appris Ă  tricoter ? 

Léa : Grùce à une association basée sur Amiens, elle nous a dit comment tricoter. Elle nous a conseillé la laine, les aiguilles.

Margo : Pour informer si jamais vous voulez nous aider, on travaille sur de la taille A donc c’est-Ă -dire 36 semaines. Il nous faut de la laine 100% acrylique, en privilĂ©giant les couleurs pastels et en Ă©vitant le blanc.

BM : Qui savait tricoter ? 

Caroline : Au lycĂ©e, on a eu un projet pour les bĂ©bĂ©s prĂ©maturĂ©s, crĂ©er des des petites pieuvres. C’est comme ça que j’ai appris le crochet. Ça m’a bien aidĂ© quand j’ai appris Ă  tricoter. 

Margo : On a principalement appris sur le tas au final. 

LĂ©a : C’est Ă©videmment plus dur de tricoter avec des petites aiguilles qu’avec des grandes aiguilles. Notamment avec la laine fine. 

Marie : Pour nous aider Ă  rĂ©aliser les 150 trousseaux parce que c’est quand mĂȘme beaucoup. On a contactĂ© des EHPAD, des clubs du troisiĂšme Ăąge des gens qui sont assez autonomes pour tricoter.

Élise : On a sollicitĂ© pas mal de bĂ©nĂ©voles autour de nous, nos familles et avec nos posts beaucoup de gens se sont manifestĂ©s. GrĂące Ă  eux ont va pouvoir avancer et rĂ©aliser notre objectif.

BM : Vous arrivez facilement Ă  avoir de la laine ?   

Marie : Alors on a fait plusieurs tours de merceries. Y’en a qui sont totalement rĂ©fractaire et d’autres qui ont des stocks dans des caves et qui servent Ă  rien, donc ils nous les donne. Mais ça prend quelque temps, le temps de rĂ©cupĂ©rer, qu’ils aillent chercher etc


BM : Vous rencontrez des difficultĂ©s avec la Covid-19 ? 

Élise : Ça dĂ©pend, avec la covid aujourd’hui c’est compliquĂ© mais justement les personnes que l’on sollicite, recherchent des activitĂ©s et sont vraiment ouverte. Donc c’est vrai que certains nous rĂ©pondent que “bah non” puisque forcĂ©ment faire venir des choses Ă  l’intĂ©rieur de chez eux mais aussi des gens extĂ©rieurs c’est trĂšs difficile. Mais d’autres nous rĂ©pondent oui avec grand plaisir. Parce que justement nous on cherche Ă  rĂ©unir les gens autours de ce projets. Nous on l’a montĂ© parce que ça nous touche personnellement. Mais aussi on aimerait apportĂ© notre contribution Ă  ces personnes qui sont seules etc… On a quand mĂȘme de bonnes rĂ©ponses. Pour les EHPAD ça fait des bonnes rencontres inter-gĂ©nĂ©rationelle. 

Margo : Pour allier Coronavirus et le projet, on va fonctionner sous forme de vidéos. Donc on va faire quatre vidéos. Une pour le bonnet, une pour la brassiÚre, une pour le pantalon et une

pour les chaussettes. Qu’on pourra distribuĂ© et ce qui permettra aux rĂ©sidents qui ne peuvent pas tricoter ou qui ne savent pas tricoter de pouvoir apprendre et d’ĂȘtre intĂ©grer au groupe. On espĂšre comme ça avoir un peu plus de matiĂšre.

BM : Combien de temps ça prend ? 

Caroline : Quand on s’y connait et qu’on a l’habitude de tricoter ça peut prendre, 1 heure, 1 heure et demi. Moi qui ai dĂ©butĂ© la premiĂšre fois, la premiĂšre fois que je tricotais ça m’a pris bien 10 heures de travail. Parce que il faut que ce soit parfait, des mailles serrĂ©es, sans trop de dĂ©fauts. Et quand il y a un dĂ©faut il faut retravailler, tout dĂ©faire. Il y a le coup de main Ă  avoir, car c’est compliquĂ© au dĂ©but. 

BM : Ça se passe comment le soutient ?  

Élise : Sur les pages de nos rĂ©seaux sociaux, on va expliquer, faire des posts un peu mignons pour dĂ©dramatiser. Car c’est un phĂ©nomĂšne mĂ©dical, mais pas que. On est lĂ  aussi pour les aider. Pour dĂ©dramatiser. Leur expliquer qu’ils ne sont pas seul, qu’ils peuvent nous poser des questions. On est en relation avec des professionnels, qui nous accompagnent, qui nous expliquent, pour faire les choses biens. On est lĂ  avec notre jeunesse pour apporter quelque chose de nouveau, de plus ludique.

A lire et Ă  voir : Visite de la Brasserie Moulins d’Ascq

Chloé Merlet

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